Déforestation, pollution, pertes de ressources naturelles... découvrez les conséquences du gaspillage alimentaire sur l'environnement.Quelles sont les conséquences du gaspillage alimentaire ?
Quand on jette une banane ou des tranches de pain à la poubelle, on ne se rend pas forcément compte de l’impact que cela peut avoir sur l’environnement. Pourtant, s’il était un pays, le gaspillage alimentaire serait le 3e émetteur de CO2 après la Chine et les États-Unis ! Pertes de ressources naturelles, consommation d’électricité et de carburant inutiles, exploitation de terres déforestées vainement… nous vous expliquons toutes les conséquences du gaspillage alimentaire sur l'environnement.
Le gaspillage alimentaire : une perte de ressources en eau
Prenons un exemple simple : celui du burger que nous avons (probablement) déjà tous eu l’occasion de manger. Pour fabriquer les deux tranches de pain, il faut 83 litres d’eau, 3000 mille litres d’eau pour un steak haché, 150 litres d’eau pour une tranche de fromage, 4 litres d’eau pour des tomates en rondelle. Vous vous imaginez le nombre de litres d’eau que vous gaspilleriez si vous décidiez de le jeter ? L’équivalent de 16 baignoires d’eau !
L’eau douce disponible pour notre consommation représente en effet seulement 1% de toute l’eau que nous avons sur Terre. Et nous en utilisons les ¾ pour l’agriculture ! Ainsi, puisque les ressources d’eau douce vont se faire de plus en plus rares (en raison des pollutions chimiques, de l’augmentation de la population et de la concentration des villes), il est important de ne pas gaspiller.
Les conséquences du gaspillage alimentaire sur les ressources en électricité
Une fois encore, partons d’un exemple simple : pour produire une baguette de pain, il faut 60 watts d’électricité. Ainsi, si vous décidez de jeter cette baguette, c’est comme si vous laissiez une lampe allumée durant 27 heures… Une perte d’électricité importante qui s’explique par un long processus de production.
Au commencement il y avait le blé ! Des cultures qui nécessitent le passage de tracteurs (pour labourer les terres, semer le grain et récolter les blés) qui ont été produits dans des usines fonctionnant à l’électricité. Puis vient le moment du séchage et du nettoyage de blé par des machines très gourmandes en électricité. On a ensuite la phase de mélange des ingrédients, la cuisson, le refroidissement et la découpe : et voici le compteur en électricité qui monte !
Alors, pensons à faire des croûtons, du pain perdu, du pudding de pain rassis, de la chapelure… Et évitons de gaspiller cette précieuse électricité en jetant nos quignons !
Le gaspillage alimentaire et les émissions de CO2
Saviez-vous que 10% des émissions de CO2 sont liées au gaspillage alimentaire ? Pour vous donner un équivalent, ce chiffre est quasiment égal à toutes les émissions de CO2 mondiales dans le secteur du transport routier !
Lorsque l’on mange un aliment, on sait que celui-ci a souvent été produit loin de chez nous. Cependant, on ne se doute pas forcément la quantité de CO2 qui a été nécessaire pour la faire acheminer jusqu’à nous.
Pour produire une banane par exemple, il faut utiliser des engrais (qui dégagent du CO2), la transporter en bateau, créer son emballage en carton dans une usine, la faire mûrir (dans des chambres de mûrissement chauffées), puis enfin le transporter (en camion) jusqu’à son rayon de magasin. Tout cela équivaut à 80 grammes de CO2, soit un trajet en TGV de Paris jusqu’à Lyon. Alors pourquoi ne pas faire une bonne recette à la banane au lieu de la jeter ?
Les conséquences du gaspillage alimentaire sur la déforestation
Pour produire de la nourriture et créer des champs de culture, nous déforestons énormément : pour vous donner une idée, nous perdons tous les 2 jours une forêt de la taille de New York. En plus d’appauvrir les sols, de relâcher dans l’atmosphère le CO2 stocké par les arbres, et de menacer notre biodiversité, la déforestation et les incendies qu’elle entraîne parfois émettent 15% des émissions de CO2 totales.
À l’heure actuelle, les terres qui sont cultivées pour produire la nourriture que nous jetons comptent pour 30% des terres agricoles. Cela correspond à 3 fois la superficie de l’Union Européenne. Ainsi, si nous luttions davantage contre le gaspillage alimentaire, une partie de la déforestation pourrait aussi être évitée.
Le gaspillage alimentaire et la pollution des sols
Un peu plus de la moitié des terres utilisées pour l’agriculture dans le monde ont été modérément ou sévèrement dégradées. Conséquence de l’agriculture intensive, de la déforestation, de l’utilisation de pesticides et de pollutions industrielles (notamment dans les eaux d’irrigation) et du surpâturage. Malheureusement, cela risque de réduire la production agricole à l’échelle mondiale mettant en péril la sécurité alimentaire des personnes les plus pauvres dans le monde.
Si nous éradiquions le gaspillage alimentaire, nous pourrions supprimer 19% de tous les pesticides utilisés à l’échelle mondiale et réduire considérablement la superficie de terres arables cultivées.
Les conséquences du gaspillage alimentaire sur l'environnement sont nombreuses : selon le Drawdown project, la lutte contre le gaspillage alimentaire pourrait d’ailleurs être la solution n°1 contre le réchauffement climatique !
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